Animations *2012*
L’Atelier d’Ecriture et l’Atelier de Chant occitan de Montcuq nous invitent à une rencontre autour d’un choix judicieux de textes écrits et dits par leurs auteurs, nous évoquant des évènements plus ou moins anciens : mémoire de petits ou grands secrets, empreintes d’objets oubliés puis retrouvés, grands évènements historiques, évolutions économiques et données sociologiques se mêlant pour évoquer des destins singuliers, nostalgiques, malheureux, voire tragiques. PROGRAMME - Secrets & Mémoires oubliées
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Mardi 17 Janvier à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Les falsificateurs " d'Antoine Bello C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C'est l'histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique ; des fausses archives de la Stasi. C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle. |
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Ils l'ont lu... Ce qu'ils en ont dit ...
Le roman est structuré autour de Sliv le narrateur et de son intégration progressive dans l'organisation CFR (Consortium de Falsification du Réel). Le lecteur découvre avec Sliv les arcanes d'un réseau mondial, sa hiérarchie, ses procédés de falsification mais comme lui il n'en connaît ni les mobiles, ni les instigateurs. Frustration pour certains lecteurs, plaisir du suspense pour les autres. C'est l'aspect thriller du roman.
A l'intérieur de cette structure globale du roman s'enchassent des "mini-fictions" autour de thèmes très divers et très contemporains: des problèmes environnementaux, économiques et financiers ou des sujets concernants les Arts comme le cinéma ou la littérature. Sliv se laisse entraîner par son imagination et par le plaisir de raconter des histoires... tout comme un écrivain.
La répétition de montage ou de démontage de scenari lasse certains lecteurs parlant de roman "logorrhéïque". D'autres dévorent le roman, se laissant emporter aux quatre coins de la planète, conscients que la falsification du réel ne relève pas que de la fiction. Il suffit d'écouter les informations ! Quelques-uns expriment leur réticence à ce type de roman qui pourrait donner une certaine légitimité aux "théories du complot".
En refermant ce livre, reste à ne pas tomber dans la paranoïa et pour les mordus les réponses sont peut-être dans le second volume "Les "Eclaireurs".
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Mardi 21 Février à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Le Liseur" C'était un rite amoureux étrange de ce couple mal assorti. Hannah, 35 ans, aimait que Michaël, 15 ans, lui fasse la lecture à haute voix. Un jour Hannah disparaît. Quelques années plus tard, alors qu'il fait ses études de droit, Michaël retrouve Hannah au banc des accusées d'un procès contre des criminelles nazies. Elle se défend mal, comme si elle préférait une lourde condamnation à l'aveu d'un honteux secret... Pendant des années, Michaël continue d'envoyer des lectures enregistrées sur cassettes à la prison où Hannah purge une longue peine. Peut-on aimer quelqu'un dont on abhorre la conduite sans se rendre soi-même coupable ? Sous l'aspect d'une triste histoire d'amour, le roman soulève de graves questions, comme la responsabilité et les conditions de la dignité humaine. |
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Ils l'ont lu, ce qu'ils en ont dit ! "The reader" de Bernhard Schlink Livre poignant par sa richesse d'émotions, description précise des sentiments et de leur transformation et livre déstabilisant par le personnage d'Hanna qui provoque malaise et incompréhension comme face à une autiste. Le roman se construit en 3 parties: I "A quinze ans,j'ai eu la jaunisse." La première partie est consacrée à l'initiation d'un adolescent au sexe et à l'amour par une femme de 35 ans troublante et mystérieuse. Le rituel de leur rencontre commence par une lecture à haute voix. Les modifications du regard que porte le jeune homme sur son entourage familial et social sont finement analysées. II "J'ai revu Hanna en cour d'assises." Le voile se lève sur le passé d'Hanna et sur sa souffrance d'analphabète, une honte tue qui décidera de sa vie. Le procès dépasse le cas d'Hanna pour une portée plus symbolique: quels jugements, quels regards portent les jeunes générations allemandes sur l'Allemagne nazie ? III "Je me suis marié quand j'étais encore stagiaire". Le liseur devient écrivain pour comprendre une femme et son histoire et Hanna le lira. Ce roman a été adapté au cinéma en 2009 par Stephen Daldry. |
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Mardi 20 Mars à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Naissance d'un pont" « À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. » Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, « à l’américaine », qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court. |
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Ils l'ont lu, ceux qu'ils en ont dit : Les avis sont très différents parmi nos lecteurs. Essayons de faire une critique constructive de ce roman qui n'est pas d'une facture classique, reconnaissons-le. Et, il y ceux, nombreux, qui ont plongé dans le livre avec bonheur, un brin étourdis devant tant d'érudition, d'imagination et de flamboyance.
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Vendredi 4 mai à 20h30 Les participants au SEL (Système d'Echanges Local) Quegemme nouvellement créé sur Lauzerte vous invitent à la projection du reportage de Alain Laurent du SEL Coup d'pouce : PLANETE SEL La projection sera suivie de réponses à vos questions sur le fonctionnement du SEL Au plaisir de vous rencontrer |
Samedi 5 mai à 15h30 La physique quantique est-elle |
Mardi 15 mai à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Le fils " Le narrateur ici c'est le fils, ses parents le surnomment Lion. Il a vingt et un an quand il décède d'une méningite fulgurante. Lion raconte sur un ton ironique, le deuil de son père en revenant sur les souvenirs des jours et des mois qui ont suivi le drame. Pris entre amour et culpabilité tout est prétexte à son père de fouiller dans la vie de son fils pour trouver un sens à l'inconcevable. Voilà qui fait bien sourire Lion qui n'en fini pas de se moquer doucement de son père. Les obsèques et la dispersion des cendres sur un volcan islandais (celui qui a perturbé le trafic aérien il y n'y a pas si longtemps !) sont décrits par Lion comme des instants de grâce, il dit qu'il faut se « délecter du magique ». Rien de larmoyant dans ce récit autobiographique, bien au contraire, tout est dit avec pudeur, avec délicatesse, avec drôlerie et surtout un amour filial infini. Bien sûr les regrets sont omniprésents, comment ne pas culpabiliser face à tout ce que l'on a pas eu le temps de profiter ! L'auteur délivre un message auquel il faut se résoudre ; la mort fait partie de la vie « on peut vivre avec ça », « quelle chance vivre avec la vie », « Vive la vie », un récit pour se délivrer de la mort et affronter à nouveau la vie, courageux et authentique ! |
Rencontre des lecteurs autour de : Le Fils de Michel Rostain
Une controverse autour de la classification de ce texte qui a reçu le Prix Goncourt du premier roman 2011. Attention ! Ceci n'est pas un roman, mais un récit. Paroles de lecteurs ! On peut dire que ce texte n'a pas emporter les faveurs de nos lecteurs. La narration de la maladie et de la mort, par la voix du fils défunt à son père, a quelque chose de dérangeant. On arrive à penser que cette mort annoncée aurait pu et du être évitée. Le déni de culpabilité des parents trouve une sortie grandiose dans le chapitre final, censé racheter La Faute. Tout d'un coup, on est dans un opéra rock... Avis aux néophytes : Vous saurez tout sur l'organisation des funérailles. On ne perd donc pas complètement son temps. J. B. |
Pause pour l'été : Les rencontre autour du livre reprendront après le festival Place aux Nouvelles, au mois de Septembre ou Octobre |
Jeudi 18 Octobre à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Grâce et dénuement "
« Dans un camp en banlieue, serré entre les terrains vagues, les logements sociaux et la décharge, une famille de gitans s'est sédentarisée. Il y a Angéline, la doyenne, ses fils, ses belles-filles et ses petits-enfants. Ils vivent de presque rien, sans papiers, sans travail, sans eau courante, sans essence, à l'écart d'une société qui menace en dépit des lois de les expulser. Un jour, ils voient débarquer Esther, une gadjé, bibliothécaire, qui veut «lire des livres à ces enfants qui n'en ont pas». Les gitans l'accueillent avec méfiance, mais comme les enfants prennent plaisir à écouter ses histoires, ils finissent par l'adopter. Tous les mercredis, elle vient passer un moment avec eux. Après la lecture, elle prend un café avec les femmes. Malgré sa douceur et sa discrétion, elle reste en décalage: ses bonnes intentions et sa culture s'adaptent mal au mode de vie des gitans. » |
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Jeudi 21 Février 2013 à 18h00 Les amis de la médiathèque vous invitent à une "Karitas, l'esquisse d'un rêve" de Kristin Marja Baldursdottir
« Au début du XXe siècle en Islande, Karitas, jeune femme issue d'une famille modeste, jure qu'elle sera seule maîtresse de son destin. Vouée à saler le poisson comme ses sœurs, elle rêve de changer de vie et de devenir peintre. Entre ses espoirs et la dure réalité de la vie, Karitas s'acharne et construit sa vie, laissant vibrer les premiers cris féministes dans un pays où la tradition est un manifeste. » |
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