DIMANCHE 11 SEPTEMBRE

"PLACE AUX NOUVELLES"

FESTIVAL LITTERAIRE AUTOUR DE LA NOUVELLE

Les INVITES :

 

Alain Absire

Né en 1950 à Rouen, Alain Absire est romancier et nouvelliste. Il a exercé plusieurs professions telles qu’acteur, metteur en scène, critique littéraire, directeur de collections, consultant et formateur en communication (presse, édition, causes humanitaires,...).
Il a publié une vingtaine de romans et plusieurs recueils de nouvelles. Il a connu de grands succès notamment avec Lazare ou le Grand Sommeil, L’Egal de Dieu - Prix Femina 1987 - (Calmann-Lévy) ou Jean S. (Fayard / Livre de poche), roman inspiré de la biographie de Jean Seberg.
Passionné par l’Italie, son dernier recueil de nouvelles, Saga italienne, (NIL éditions), nous entraîne dans un voyage gastronomique en Italie de nos jours à l’Antiquité. Ce recueil al dente se rattache à la saga de la famille Castruccio qu’il a mis en scène dans sa célèbre trilogie italienne : Alessandro ou la guerre des chiens qui se déroule à Florence au XVe siècle, Les Noces fatales (Flammarion) à Naples, et Lapidation (Fayard/ Livre de poche) à Rome de nos jours.
Pour la jeunesse il a publié Le Chevalier à l’armure d’argent, récit d’aventures palpitant, dans lequel un garçon courageux de 13 ans et une jeune Musulmane sont emportés dans le tourbillon de la première croisade. Trois tomes ont été publiés :
La malédiction de Jérusalem, Les sorciers de la mer morte et Le roi de Césarée chez Éveil et Découvertes.
Alain Absire a été de juin 2002 à juin 2010, président élu de la Société des Gens de Lettres (SGDL). Il préside le jury du Prix du Jeune Ecrivain.

 

Franz Bartelt

C’est dans les Ardennes, la région d'Arthur Rimbaud, que s’est installée la famille Bartelt. Un endroit prédestiné pour le jeune Franz qui apprend à lire dans les romans policiers que dévore sa mère, et commence à écrire à l'âge de treize ans. Un an plus tard il quitte l'école et gagne sa vie en enchaînant les petits boulots. À dix-neuf ans, il entre dans une usine de transformation de papier, un autre lieu symbolique pour l'écrivain qu'il est en passe de devenir.
En 1980, il s'installe dans la vallée de la Goutelle, près de Charleville-Mézières, et se consacre à l'écriture. Pendant cinq ans de labeur au rythme des trois-huit, il aligne deux volumes par an sans se soucier de se faire publier.
C'est à partir de 1984 qu'il fait de l'écriture son unique moyen de subsistance. Poète, nouvelliste, dramaturge et feuilletoniste, il donne également huit pièces de théâtre à France Culture et des chroniques estivales à L'Ardennais. À partir de 1995, il connaît la consécration avec la publication de ses romans, tous applaudis par la critique et certains sélectionnés pour les prix littéraires.
Auteur prolixe, il a publié plus de trente ouvrages parmi lesquels :
La fée Benninkova (Le dilettante, 2011), Parures(éditions In8, 2010), Je ne sais pas parler (Finitude, 2010), Petit éloge de la vie de tous les jours (Folio, 2009), La belle maison (Le dilettante, 2008), Les nœuds (Le dilettante, 2008), Nadada (La Branche, 2008), Chaos de famille (Série noire, 2006), Le Bar des habitudes (Prix Goncourt de la nouvelle, Gallimard, 2005), Le jardin du bossu (Série noire, 2004 disponible en Folio policier).

La mort d’Edgar (Gallimard, 2010) est un des cinq recueils sélectionnés pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2011

Guillaume Bouzard

Né en 1968 à Paris, Guillaume Bouzard apprend très tôt à singer ses professeurs dans les marges de ses cahiers, puis dans son propre fanzine Caca bémol où, dès 1986, il assassine joyeusement le bon goût. Son passage aux Beaux-Arts de Toulouse qu’il intègre en 1989 avant de se faire renvoyer pour cause de « bande dessinée » ne fera que le conforter dans la voie qu’il s’est jusque-là tracée. C’est ainsi que depuis la fin des années 80, multipliant les expériences graphiques et narratives en collaborant à de nombreuses publications indépendantes, il se révèle déjà comme l’un des piliers du fanzinat et une valeur montante de la bande dessinée. Son humour singulier, qu'il pousse jusqu'à un crétinisme confondant, son don de dialoguiste allié à un trait vif et inventif font de lui l'un des auteurs les plus attachants de la nouvelle génération.
 Bibliographie 
 - Football football  (Dargaud, 2007) 
- Football football , saison 2 (Dargaud, 2010))
- The autobiography of a Mitroll , Mum is dead  (Dargaud, 2008)
- The Autobiography of a Mitroll , Is dad a troll ? (Dargaud, 2009))
- The Autobiography of me too  (Les Requins marteaux, 2008))
- The Autobiography of me too two (Les Requins marteaux, 2008)
- The Autobiography of me too free (Les Requins marteaux, 2008))
- Le club des quatre (Fluide Glacial, 2005))
- Plageman (Six Pieds sous terre, 2001) )
- Plageman, le deux (Six Pieds sous terre, 2001) )
- Coincoin, l'homme manchot-empereur (Six Pieds sous terre, 2005) 

 

  Manu Causse

Manu Causse
(par Emmanuelle Urien)

Après bientôt quarante années passées sur terre et dans la lune, Manu Causse continue d’œuvrer sans relâche pour l’évolution de l’art sous toutes ses formes, avec une préférence pour la littérature qui le lui rend bien. La preuve : son premier ouvrage, Petit guide des Transports à l’usage du trentenaire amoureux, vient d’être réédité aux éditions D’un Noir Si Bleu, celles-là même qui avaient publié Visitez le purgatoire – emplacements à louer, un recueil de nouvelles noir et tendre comme le charbon. Traducteur dans le civil – les vampires anglo-saxons lui disent merci – Manu Causse est également l’auteur de trois romans bilingues aux éditions Talents Hauts : Roméo@Juliette, Fair-play et Solo Rock. Ainsi que d’un album jeunesse, Enfin seule (éd. Où sont les enfants) qui fait grimper les enfants aux arbres. Par ailleurs, il arrive que le dramaturge en lui se réveille, et comme il est insomniaque, cela donne des pièces comme Tonton Maurice est toujours mort, Désolés pour le chien (co-écrite avec E. Urien), La Fête à Fred et En attendant Daniel(le), toutes montées sur la scène toulousaine et potentiellement partout dans le monde.

On aimerait que la liste s’arrête là, parce que tout de même, il ne faut pas exagérer, mais ajoutons encore que Manu Causse est aussi musicien, compositeur et façonneur de sons. Il intervient en outre dans divers projets alternatifs sous forme de personnages aux opinions dérangeantes et à la pilosité baroque, que ce soit dans des émissions de radio ou des amphithéâtres universitaires, et son gratin de courgettes aurait reçu une étoile au Michelin

 Jean-Paul Chabrier

Né à la mi-automne 1954, Jean-Paul Chabrier a passé en Saintonge une enfance silencieuse et rêveuse dans la forge de son grand-père maternel avant de suivre, de loin, des études secondaires à Angoulême. Faux étudiant et éternel dilettante, il enchaîna ensuite tant de « petits boulots », du vacataire à l’intérimaire ou du veilleur de nuit au guetteur de jour, qu’il crut édifier sur des fondations toujours provisoires le curriculum aléatoire d’un vrai auteur « américain », — jusqu’à l’emploi incertain de « nègre » dans l’édition parisienne ; a collaboré du côté de la mise en pages au journal littéraire le paresseux, où paraissent de loin en loin certaines de ses nouvelles ; depuis une trentaine d’années, a publié une douzaine de romans, aussi confidentiels qu’intimistes, dans lesquels il interroge les formes mouvantes et précaires de l’identité.  D’après une nouvelle de Stefan Zweig, Marguerite Waknine, 2011 ; Une reine en exil, Actes Sud-Papiers, 2010 ; Comme seules savent aimer les femmes, L’Escampette 2010 ; La jeune fille de Verazzano, Marguerite Waknine, 2008 ; Vers le nord, L’Escampette, 2007 ; Autobiographie d’une arme à feu, L’Escampette, 2005 ; The road to Mumbaï (traduit du portugais), L’Escampette, 2004 ; J’ai rencontré Perdita, L’Escampette, 2003 ; Pendant que tu étais à Florence, La Table ronde, 2001 ; Sud-Ouest, L’Escampette, 1998 ; La joie de vivre, La Table ronde, 1996 ; Un père, éditions de Minuit, 1984 ; L’amour est toujours bleu, Belfond, 1979.  Depuis un peu plus d’un an, il tient à peu près à jour son blog Le ciel au-dessus de la rue.

Jean-Christophe Chauzy

Jean-Christophe Chauzy est auteur de bandes dessinées et illustrateur.  Au milieu des années 80, il débute sa carrière dans la presse rock à Toulouse, d'où il est originaire. Puis Paris et Futuropolis, où il publiera quatre albums.
Pour Casterman, il travaille seul ou avec des scénaristes tels que Matz ou Denis Lapierre.
En 2001, il entame une longue collaboration avec Thierry Jonquet, puis dès 2005 avec Marc Villard, tous deux prestigieux auteurs de polars.
En 2007, il réactive son personnage d'auto-fiction avec Zep et Yan Lindingre dans "Petite nature" pour Fluide glacial. Aujourd'hui, son travail explore les deux veines auxquelles il est attaché, une veine dramatique, et une veine où l'auto-dérision l'emporte.
Jean qui rit, Jean qui pleure.
Parmi les nombreux albums de J-C Chauzy citons, entre autres :
- avec Marc Villard :
    - Rouge est ma couleur (Casterman, 2005)
    - La guitare de Bo Didley (Casterman, 2009)
- avec Thierry Jonquet :
    - La vigie (Casterman, 2001),
    - La vie de ma mère (Casterman, 2003),
    - DRH (Casterman, 2004)
    - Du papier faisons table rase (Casterman, 2006)
Parano (Casterman, 1995), Béton armé (Casterman, 1997), Petite nature (Fluide Glacial, 3 tomes parus, 2007 à 2009), Bonne arrivée à Cotonou (Dargaud, T.1, 2010)

Frédérique Clémençon 

Frédérique Clémençon est née en 1967, dans la Vienne. Elle a habité Paris dix ans avant de venir s’installer à Poitiers en famille. Elle a joué un temps les secrétaires médicales ou les gardiennes de camping avant de prendre le chemin de l’enseignement secondaire. Elle n’a pas été un écrivain précoce, a même commencé à lire des choses sérieuses très tard (mais les nuits étaient longues…), n’en finit pas de penser aux auteurs qu’elle ne lira jamais.
Quelquefois, elle raconte des histoires qu’on dit atroces avec plaisir. La littérature, c’est un peu ça.
Elle a publié trois romans qui ont eu un véritable succès critique : Une saleté (1998) et Colonie (2003) aux éditions de Minuit et Traques (2008) aux éditions de l’Olivier.
Les Petits, son premier recueil de nouvelles, est un des cinq recueils sélectionnés pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2011.

Benoît Fourchard 

Benoît Fourchard, né en 1959, est auteur, metteur en scène, scénariste et comédien. Il écrit depuis le début des années 80 et alterne les écritures théâtrales, scénaristiques et romanesques.
Pour les Editions Espaces 34, il écrit Juillet Au Paradis en 1997, puis Maladie Pittoresque en 2004, qu’il met en scène au CDN de Nancy.
En 2006, les Éditions Quartett publient Les Atrabilaires, un triptyque de monologues dont Humeurs, créé avec la SOUPE Compagnie, et Désirée qu’il met en scène pour la Compagnie Les Fruits du Hasard.
En 2008, Un Monde Civilisé est publié aux Éditions de L’Amandier
Toujours pour le théâtre, il adapte Les Villes Invisibles de Calvino en 2003, Espèces d’Espaces de Perec en 2004, Ce que je fais là assis pas terre de Joël Egloff en 2009, et ses propres nouvelles, entre autre Vanité en 2005.
Il a également écrit une quinzaine de pièces pour le jeune public, aux éditions Retz, dont L’Objet Invisible en 2008 et Pince de Crabe ! en 2010, un roman, Pleure le Saule, des scénarios de court et long-métrage, et de films documentaire.
Et quelques chansons.
Nouvelliste il a publié deux recueils, La viande rouge rend très habile (La Dragonne, 2005) et Clémence et l’acteur nu (la Dragonne, 2008) sélectionné pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2010, et en prépare un troisième.
L’écriture de Benoît Fourchard est peuplée de personnages ordinaires confrontés à des situations insolites. L'humour y est grinçant, parfois très noir, le rire jaune, et la frontière entre rêve et réalité est souvent perméable.
www.lesfruitsduhasard.com
www.lasoupecompagnie.com

Françoise Guérin


 Françoise Guérin a des ambitions particulières : alors que certains auteurs rêvent secrètement d’une place de secrétaire perpétuel sous la Coupole, cette Lyonnaise se contenterait bien de siéger, à vie, sous les fraîches arcades de la place des Cornières. Lauzerte l’accueille donc pour la quatrième fois dans le cadre de Place aux Nouvelles… Que fait Françoise Guérin lorsqu’elle ne dédicace pas place des Cornières ? Elle parle confiture avec ses lectrices lauzertines, propose des ateliers d’écriture et mène de front plusieurs vies dans les interstices desquelles il lui arrive d’écrire des livres…
Après Mot compte double (recueil de nouvelles publié chez Quadrature en 2007) et À la vue, à la mort  (Le Masque 2007, Prix Cognac du roman policier et prix Jean-Zay des Lycéens), après Un dimanche au bord de l’autre (L’Atelier du Gué 2009, Prix Missives), elle vient de commettre Quatre carnages et un enterrement (D’un Noir Si Bleu 2010), le livre qui vous fera lire et écrire des nouvelles policières. Préfacé par Claude Mesplède, toulousain et incontournable auteur du Dictionnaire des Littératures Policières, ce recueil s’adresse aux amateurs de polar, aux gourmands de nouvelles et aux curieux d’écriture. Il comporte des nouvelles,  des pistes d’écriture et plein d’autres choses à découvrir sur http://4carnages.wordpress.com/ et chez votre libraire préféré.
Retrouvez nouvelles, chroniques et jeux littéraires sur son site : http://motcomptedouble.blog.lemonde.fr

 

Éric Holder

Éric Holder est né en 1960. Portés par la vague de 1968, ses parents rompent avec le milieu dont ils sont issus pour s’établir dans le Sud. Enfance chaotique et merveilleuse. Après la Provence, Paris et la Brie, il vit désormais en Médoc.
Vingt ans après Nouvelles du Nord, premier livre d’Éric Holder et premier livre publié par Le dilettante, ce « petit » éditeur talentueux et courageux, Les sentiers délicats, son dernier recueil de nouvelles, nous invite au voyage. On y croise, entre autres, un charpentier de marine, bourlingueur, pour qui la lecture est un alcool fort qui prête au narrateur, âgé de treize ans, des bouquins de Kerouac, Miller, Cendrars,… Plus tard le narrateur s’échappera de son pensionnat pour se diriger vers l’Afghanistan où il n’arrivera jamais… Fugue en art majeur !
Entre temps Éric Holder aura publié d’autres recueils de nouvelles parmi lesquels La belle jardinière (Récit net, cruel et délicat à la fois (…) Éric Holder cherche la littérature de la phrase juste.J. Savigneau, Le Monde des livres) ; En compagnie des femmes (Éric Holder a le sens du raccourci, du détail significatif, de la notation poétique, qui force l’admiration. D. Guiou, Le Figaro littéraire) et Masculins singuliers (Éric Holder ose parler de fraternité et de générosité sans que cela prête à sourire. Il persiste à croire à la grande aventure des sentiments. J. Garcin, Le Nouvel Observateur).
Remarquable styliste Éric Holder a publié, chez Flammarion, des romans : L’homme de chevet ; Mademoiselle Chambon ; Bienvenue parmi nous ; La Correspondante ;  Hongroise ; au Seuil La Baïne,  qui ont procuré de vifs plaisirs de lecture à un large public et ont été des gros « coups de cœur » du Scribe. Il nous a proposé en 2008 le récit de son installation dans le Médoc, De loin on dirait une île, toujours au dilettante. En septembre 2009, à nouveau au Seuil, est paru Bella Ciao, « un livre sobre à la prose capiteuse. Il grisera tous les fidèles d’Éric Holder qui n’a pas honte d’être délicat » (Jérôme Garcin. Le Nouvel Observateur).
Il publie en septembre 2011, au dilettante, un roman rose Embrasez-moi.

 

Serge Joncour

Serge Joncour

Serge Joncour est né le 28 novembre 1961, jour de grève générale, on lui en a longtemps fait le  reproche. Très tôt il est allé à l’école, pour en ressortir. Il publie son premier roman, Vu, en 1998 au Dilettante. Il s’était pourtant lancé dans la vie active, sous différents aspects : maître nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur publicitaire. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, entre autres : Kenavo(Flammarion) ; Situations délicates (Flammarion) ; U.V.(Le dilettante, prix France Télévisions 2003) ; L’Idole (Flammarion) ; Que la paix soit avec vous (Flammarion); Combien de fois je t’aime (Flammarion) et L’homme qui ne savait pas dire non (Flammarion).
En plus d'écrire des scénarios, car scénarii n'est pas correct, dont Elle s'appelait Sarah avec Kristin Scott Thomas, Serge Joncour  participe régulièrement à l’émission Les Papous dans la tête (France Culture, le dimanche de 12 h 45 à 14 h).

Fouad Laroui

Né au Maroc en 1958, Fouad Laroui est ingénieur des Ponts et Chaussées (Paris, 1982) et docteur en Sciences Économiques (Ecole des Mines de Paris et Université d’Amsterdam, 1994). Entre 1985 et 1990, il a travaillé comme ingénieur, puis directeur d’une mine de phosphate. Il a ensuite travaillé à la Commission de la Communauté Européenne (Bruxelles) comme expert de la modélisation économique, puis a été chercheur en économétrie à Cambridge et York. Il s’est définitivement établi à Amsterdam, où il enseigne aujourd’hui la littérature française après avoir enseigné l’économie puis les  sciences de l’environnement.
Il est aussi chroniqueur et critique littéraire à Jeune Afrique (Paris), à Médi 1, ainsi que dans plusieurs revues néerlandaises.
Fouad Laroui est l’auteur des romans Les Dents du Topographe (Prix Albert-Camus), De quel amour blessé (Prix Méditerranée), Méfiez-vous des Parachutistes, La Fin Tragique de Philomène Tralala et La Femme la plus riche du Yorkshire, tous publiés aux Éditions Julliard, à Paris.
Il a également publié trois recueils de nouvelles Le Maboul (Julliard, 2001), Tu n’as rien compris à Hassan II (Julliard, 2004), Grand Prix de la Nouvelle de la Société des Gens de Lettres, Prix de la Nouvelle du Scribe, et Le Jour où Malika ne s’est pas mariée(Julliard, 2009) ainsi que deux recueils de poèmes en néerlandais, un essai (en néerlandais) sur la tolérance, un essai sur les religions De L’Islamisme (Robert Laffont, 2006), un essai sur l’émigration Des Bédouins dans le polder (Zellige, 2010) ainsi que plusieurs livres pour enfants publiés aux Éditions Yomad (Rabat).
Son sixième roman, Une année chez les Français, a été sélectionné pour le Prix Goncourt. Le septième est paru fin août 2011 aux éditions Julliard sous le titre La Vieille dame du riad. Un nouveau recueil de nouvelles est prévu pour la mi-2012.
C’est dans le Maroc de son enfance et de sa période de directeur d’usine qu’il puise l’inspiration de ses livres. Formidable raconteur d’histoires, doté d’un sens aigu de l’observation, il dispose d’un humour impitoyable qui frise l’irrévérence mais n’exclut pas la tendresse. Il dit la vérité la plus grave sur le ton le plus léger dans un style remarquable de concision et de précision.
Identité, tolérance, respect de l’individu sont trois des valeurs qui se retrouvent dans les différentes tranches de vie de ses nouvelles.

Marcus Malte


Marcus Malte est né en 1967 à La Seyne-sur-Mer et il y est resté. Devant la mer. Après un passage dans la musique, il est devenu projectionniste de cinéma.
Son premier roman est sorti en 1996. D’autres ont suivi. Il a cessé d’être projectionniste. Il a continué à écrire, pour les adultes et pour la jeunesse.
Il a publié, entre autres : Les harmoniques (Série noire - Gallimard), Garden of love (Grand prix des lectrices de Elle), Intérieur Nord (nouvelles),La part des chiens, Toute la nuit devant nous (recueil de nouvelles qui a obtenu le prix François Mauriac 2009 de l’Académie française) chez Zulma et Carnage, constellation au Fleuve noir, réédité en Folio.
Pour les ados : Il va venir, L’échelle de Glasgow et Scarrels chez Syros et De Poussière et de Sang chez Pocket jeunesse.
Pour les petits : Ô corbeau, Le Chapeau et Le Chat Machin chez Syros.
www.marcusmalte.com

 

Frédérique Martin

 Nouvelliste, romancière, auteur jeunesse et poète, Frédérique Martin vit près de Toulouse. Elle conçoit et anime des interventions littéraires et des ateliers d’écriture. Elle donne fréquemment des lectures – musicales parfois – de ses textes. Elle obtient le prix Prométhée de la nouvelle en 2004 pour son recueil  L’écharde du Silence. S’en suivront plusieurs livres dont un autour de l’usine Job et de ses conflits sociaux : En quête de Job. 2011 est placée sous le signe de la nouvelle, avec des parutions en France et au Canada, dont Le fils Prodigue aux éditions In’8. Son prochain roman sortira chez Belfond en septembre 2012.
Le site de l’auteur : http://www.frederiquemartin.fr 

 

Schmuel T. Meyer

Shmuel T. Meyer, est un auteur Israélien, né à Paris en 1957. Après une jeunesse nomade qui le mène  en Suisse, en Grande-Bretagne et en Italie, il s’installe en Israël.
Kibboutznik, journaliste, traducteur, il publie, en 2008, chez Gallimard, Le périmètre de létoile, puis en 2009, Les villes n’ont pas de toit, sélectionné pour le Prix de la Nouvelle du Scribe - Lauzerte 2010.
Amoureux iconoclaste de Thomas Mann, Flannery O’Connor, Paul Celan, Mark Rothko,  Raymond Guérin, Ossip Mandelstam,  Jacques Chessex, John Coltrane, et du vin blanc suisse, il se consacre (presque exclusivement) à l’écriture de nouvelles. Fasciné par ses lectures bibliques et talmudiques, il peuple ses nouvelles de figures partagées entre soumission et profanation du sacré.
Pour Jean-Marie Laclavetine, son éditeur, l’univers de S.T.Meyer est proche de celui d’Isaac Bashevis Singer. 
En mai 2011, les éditions Gallimard publient son troisième recueil de nouvelles, Impasse de la Providence suivi de Jours de fêtes.  Une suite baroque, une peinture tendre et cruelle de destins, juifs pour la plupart, confrontés à l’absence ou au silence de la Providence.
Depuis deux ans en Suisse, ce hiérosolomytain en exil, amant de Genève, prépare pour les éditions Metropolis, un recueil de nouvelles poétiques consacrées à cette ville du bout du lac.

 

Isabelle Minière

Isabelle Minière est née le jour de la Saint-Barthélemy, mais elle n'y est pour rien. Elle aime bien les gens - mais pas tous. Elle aime regarder, écouter - mais pas tout le temps. Elle aime marcher - mais ça dépend avec qui. Elle ne regarde pas la télévision, sauf le soir des élections. 
Elle a obtenu en 1999 le Prix de la nouvelle de Saint Quentin et en 2000 la Bourse littéraire Cino Del Duca pour un roman Le Soupirant (J.-C. Lattès). Elle a, entre autres, publié trois romans au Dilettante Cette nuit-là, Un couple ordinaire et La première marche. Son recueil de nouvelles Maison buissonnière,  publié chez Delphine Montalant, a obtenu le Prix de la nouvelle du Scribe – Lauzerte 2009.
Ses derniers livres : Mon amoureux et moi, recueil de nouvelles aux éditions D'Un Noir Si Bleu, et Ce que le temps a fait de nous, grande nouvelle illustrée, aux Editions du Chemin de fer.


Fréderic Monlouis-Félicité

Frédéric Monlouis-Félicité est né à Montpellier en 1970. Après des études littéraires, il s’engage dans une carrière d’officier qui le conduit sur la plupart des théâtres d’opérations des années quatre-vingt dix. Après dix années d’activité sur le terrain, il décide de rejoindre le secteur privé où il occupe des responsabilités de direction dans un grand groupe américain puis européen. Il vit aujourd’hui en région parisienne et il poursuit son travail d’écriture tout en menant une activité professionnelle à temps plein. Avis de démolition (Arléa), son premier livre publié, a obtenu le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2010

 Martin Page 

Né en 1975, Martin Page passe sa jeunesse en banlieue sud de Paris. Étudiant dilettante, il ne fait que des premières années : il étudie le droit, la sociologie, la linguistique,  la psychologie, la philosophie, l’histoire de l’art et l’anthropologie.
Son premier roman, Comment je suis devenu stupide, est publié en 2001. Suivront, au Dilettante, La Libellule de ses huit ans et On s’habitue aux fins du monde.  Aux éditions Ramsay : De la pluie. Aux éditions de l’Olivier : Peut-être une histoire d’amour, La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique et La Mauvaise habitude d’être soi (avec Quentin Faucompré).
Il écrit également pour la jeunesse Conversation avec un gâteau au chocolat avec Aude Picault, Je suis un tremblement de terre, La bataille contre mon lit avec Sandrine Bonini…). Ses livres sont traduits dans une quinzaine de pays.
Avec Thomas B. Reverdy il a édité Collection irraisonnée de préfaces à des livres fétiches aux éditions Intervalles.
Il est lauréat d’une bourse de l’Akademie Schloss Solitude.
www.martin-page.fr
La Mauvaise habitude d’être soiest un des cinq recueils sélectionnés pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2011

Danièle Pétrès

Sismographe du presque rien, Danièle Pétrès souligne dans ses nouvelles, combien il est difficile de rencontrer des gens avec qui on a envie d'être, et facile de rester avec ceux qu'on n'aime plus. Tels des polaroïds aux tons contrastés, elle compose le portrait d'hommes et de femmes singuliers, pour qui la fuite constitue souvent la seule issue possible. Au détour de récits incisifs et drôles, Danièle Pétrès explore avec une touche de cruauté, les paradoxes de ces vies ordinaires, ballottées entre fantasmes de réussite sociale, et espoirs coriaces d’une vie amoureuse intense.

Danièle Pétrès est l'auteur de deux recueils de nouvelles Le bonheur à dose homéopathique et Tu vas me manquer ainsi que d'un roman, La Lecture, parus aux éditions Denoël. Elle est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, dont Deux Partout, diffusée sur France Culture, et Arrière-garde. Son roman a également fait l’objet d’une adaptation théâtrale

 

Jean-Philippe Peyraud
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        
Jean-Philippe Peyraud est né en 1969 à Poitiers.
Après avoir publié chez plusieurs éditeurs indépendants de bandes dessinées, il est l’auteur, notamment, de la série Premières chaleurs chez Casterman, de Grain de Beauté et La bouche sèche chez Treize étrange/Glénatet Le désespoir du singe avec Alfred au dessin chez Delcourt .
Dernièrement il a entamé une collaboration avec les écrivains Marc Villard (Quand j’étais star et Happy slapping chez Casterman) et Philippe Djian (Mise en bouche et Lui chez Futuropolis).
Il est aussi illustrateur pour la presse (Phosphore L’entreprise, Système D, Elle…) et la publicité. Selon son thème astrologique, Jean-Philippe Peyraud aurait dû être croupier.

Corine Pourtau

Après six « romans » commis frénétiquement entre le 11 août et le 29 décembre 1974 (j’avais alors 12 ans), ma carrière littéraire s’est interrompue pendant 26 ans. 26 années au cours desquelles quelques activités annexes m’ont accaparée, comme finir de grandir, faire des études, devenir prof, remplir quelques mètres cubes de chariots de supermarché, faire cuire quelques tonnes de nouilles, ou encore lire des kilomètres d’histoires à une jolie petite Lilou. Actuellement j’habite à la campagne, avec un compagnon, des livres, un ordinateur et quelques chats. J’y écris pour moi et j’y rewrite pour les autres. Ça me plaît…
Nouvelles
Un jardin à Nishâpur, coll. Livret Carte Postale, éditions D'un Noir Si Bleu, 2008
Ouvrage de dame, coll. Livret Carte Postale, éditions D'un Noir Si Bleu, 2007 (épuisé)
Discrétion assurée, coll. Livret Carte Postale, éditions D'un Noir Si Bleu, 2007 
Santé !, coll. Livret Carte Postale, éditions D'un Noir Si Bleu, 2007 
Absences, coll. Traverses, éditions D'un Noir Si Bleu, 2006 (Premier Prix de littérature, CG 71 2007)
Malika, dans Encres vagabondes n°20, 2000
Vox clamat, dans Regards obliques, collectif, éditions Le Bruit des autres, 2001
Au bout de la jetée, dans Le Jardin d'essai n° 20, 2001
Ouvrages pour la jeunesse
Alexandre cherche la lune, éditions du Jasmin (album illustré pour les 3/6 ans)
Coeur d'Aztèque, éditions du Jasmin (roman pour les 9/12 ans)
Flocon d'Argent, princesse moderne, éditions Hatier (roman illustré pour les 6/8 ans)
Pour en savoir plus : son blog : http://vertdencre.blogspot.com

  Claude Pujade-Renaud

C’est avec La Danse océane, son premier roman, que Claude Pujade-Renaud a définitivement renoncé à la danse pour passer à l’écriture. Son premier recueil de nouvelles Les Enfants des autres fut publié en 1985 par Actes Sud, maison d’édition à laquelle elle est restée fidèle. Parmi ses autres recueils de nouvelles signalons Un si joli petit livre, Prix de la fondation Thyde-Monnier de la Société des Gens De Lettres, Vous êtes toute seule, La Chatière, Au lecteur précoce.
Elle a obtenu le Prix Goncourt des lycéens en 1994 pour son roman Belle mère. Avec les romans qui ont suivi La nuit la neige puis Le sas de l’absence (Prix de l’écrit intime 1998), Platon était malade, Le jardin forteresse et Chers disparus - Grand Prix 2004 de la Société des Gens De Lettres - elle a conquis la critique et un lectorat fidèle.
Avec Le Désert de la grâce c’est toute l’histoire de Port-Royal, ce lieu de grâce que le pouvoir n’eut de cesse d’opprimer, détruire et transformer en désert, qui est reconstituée dans un roman ample, dense, profond, magnifiquement écrit.
Dans la collection créée par Chantal Pelletier Exquis d’écrivains avec Sous les mets les mots (NIL) elle nous fait goûter, dans une langue d’une grande sensualité, les métamorphoses et métissages des mets et des mots.
Les femmes du braconnier est un formidable roman, remarquablement bien écrit et construit, qui emporte le lecteur : comment ne pas être fasciné par la passion violente qui transporte Sylvia Plath et Ted Hughes, leur désir ardent de réussir leur vie de couple et leur vie de poètes, leur échec, la mort tragique de plusieurs des protagonistes ? Il y a là une matière follement romanesque que Claude Pujade-Renaud a pétrie avec bonheur et talent.
Ce sont les détails, la manière particulière qu’elle a de fouiller le réel jusqu’à en débusquer les mystères et les contradictions qui donnent aux nouvelles de Claude Pujade-Renaud ce charme et cette profondeur. Son écriture claire et précise nous promène, fascinés, entre l’étrange et le familier.

 

Fabien Sanchez 

Né au Sud, ayant souvent  perdu le Nord, je laisse l’Eden à l’Est.  J’habite un territoire hors sol : le passé.
Ma géographie est imaginaire et sans cesse réinventée, l’enfance. Je ne sais pas qui de mon enfance ou de ma vie d’homme est l’otage de l’autre.  Je bataille avec les mots, ma paix est à ce prix. Ils jaillissent comme pour se faire la malle, quand je voudrais les retenir. Ils voudraient tuer le père, quand je ne suis que leur enfant....
Ecrire une nouvelle consiste au pied de la lettre à donner de ses nouvelles - bonnes ou mauvaises - au monde qui ne vous écrit pas.
J’écris des nouvelles pour, comme l’a énoncé  Raymond Carver,  vite entrer dans une histoire, ne pas s’installer et en repartir le plus rapidement possible. Mais cette feuille de route est en grande partie liée au manque  de temps…Car enfin,  le problème avec  l'écriture, ce n'est pas tellement soi, la conjugaison et les temps, mais la conjugaison de soi avec le temps !
Je m’attaque en ce moment à deux romans.
Ici, je citerai Philippe Djian : « …la grande question était : Qu’est-ce qui peut pousser un type  au meilleur de sa forme, à rester cloué des journées entières sur une chaise, plus une bonne partie de la nuit ? Non, la connerie  n’expliquait pas tout, en fait la bonne réponse était : Ce qui pousse un type à écrire, c’est que ne pas écrire est encore plus effrayant ».
Pour conclure, en effet, si je n’écris pas, je me sens à l’ouest.  Là-dessus, rien de nouveau.

n.b. Fabien Sanchez a publié chez la Dragonne deux recueils de nouvelles : Chérie, nous allons gagner ce soir et Ceux qui ne sont pas en mer, un des 5 recueils sélectionnés pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2011

 

Catherine Ternaux 


Catherine Ternaux est née en 1961 en Champagne, et voue pour cette raison une tendre affection à la boisson qui fait la renommée de cette région. Pour le moment, ce n’est pas avec ses droits d’auteur qu’elle peut en faire grande consommation, mais déjà un peu plus et raisonnablement avec son métier de documentaliste à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, jolie petite ville charentaise où elle habite depuis 1992. Comme elle aime la concision et la fantaisie, ses premiers textes publiés furent des livres jeunesse, chez épigones, Grasset et Flammarion. Son best-seller Le secret de la Joconde, a été publié en plusieurs langues. La création d’un journal littéraire avec un groupe d’amis angoumoisins, Le Paresseux, lui a permis de faire ses premiers pas dans l’art du récit court pour adulte. Les éditions L’Escampette ont publié dès lors quatre recueils de ses nouvelles : Olla-Podrida (Prix du livre Poitou-Charentes – épuisé), Variations de la pesanteur, Une délicate attention et Les Cœurs fragiles, qui a obtenu en 2010 le Prix de la Société des Gens de Lettres. Elle s’intéresse à la philosophie et à la pensée orientale, pratique la méditation et le yoga. C’est pourquoi elle a également publié un essai consacré à la respiration, Respirer la vie, en 2003 dans la collection « Les petits livres de la sagesse » de la Table ronde. Enfin, elle explore avec beaucoup de plaisir les nouveaux modes d’écriture liés à Internet sur son blog intitulé « Variations de la pesanteur ».
Les Cœurs fragiles est un des 5 recueils sélectionnés pour le Prix de la Nouvelle du Scribe – Lauzerte 2011

 

 

  Emmanuelle Urien ( Prix de la nouvelle du scribe 2006 )

(par M. Causse)

D’Emmanuelle Urien, on ne voit tout d’abord que la discrétion – un calme noir profond, un scintillant mystère. Puis l’on s’approche, au plus près, de ses histoires, de ses textes coupants comme des éclats de verre ; alors la douceur impitoyable de sa voix nous saisit et nous marque, indélébile.
Née quelque part dans les années 70, Emmanuelle Urien a dès l’enfance compris que l’écriture serait sa parole, son chemin vers les autres. Dès son adolescence, entre admiration et révolte, elle écrit et compose nouvelles et romans pour lutter contre les silences.
Des débuts à succès dans l’impitoyable superficialité de l’entreprise ne parviennent pas à la détourner de sa seule vérité : l’écriture. Très vite, elle décide de s’y consacrer entièrement, enchaînant prix et concours de nouvelles pour publier en 2005 son premier recueil, Court, noir, sans sucre, réédité en 2010 aux éditions Quadratures. Il sera suivi de Toute humanité mise à part(Prix de la ville de Balma 2007), puis de La collecte des monstres(Gallimard, coup de cœur de l’Express 2008). Sous la pression de ses lecteurs, elle se lance dans le roman avec l’intrigant Tu devrais voir quelqu’un(Gallimard, 2009) qui reçoit un accueil enthousiaste.
Traductrice, auteure pour la radio et le théâtre (Dessine-moi une maison, Désolés pour le chien), Emmanuelle Urien est également à l’origine de projets où se rencontrent ses influences artistiques, comme Alice, la fin du conte avec la compagnie Full Metal Pâquerette (cirque/performance), ou les Glossolalies (http://www.myspace.com/glossolalies), trip-folk multilingue.
L’année 2011 la voit revenir à la nouvelle, avec le recueil Tous nos petits morceaux (éditions D’un Noir si Bleu) impressionnante et virtuose galerie de miroirs qui nous renvoient à nos questionnements les plus intimes et profonds.
www.emmanuelle-urien.org.

  Marc Villard

Marc Villard, né en 1947, poète, graphiste, scénariste, écrivain, entre à la « Série noire » en 1984. Il a publié de nombreux romans noirs, des « novelas », des nouvelles, des romans pour la jeunesse, parmi lesquels signalons :
- romans : La guitare de Bo Diddley (Rivages) ; Cœur sombre (id.) ; La porte de derrière (Folio) ; Bird (Joëlle Losfeld) ; Le Roi, sa femme et le petit prince (Rivages)
- novelas : Quand la ville mord (Suite noire) ; 1 chat, 2 privés, 10 coronas (Eden) ; L’Ange bleu (Joca Seria) ; Sharon Tate ne verra pas Altamont (Biro)
- nouvelles : Tohu Bohu (Rivages) ; Gangsta Rap (Série noire) ; Rouge est ma couleur (Rivages) ; Entrée du diable à Barbèsville (Rivages) ; Le voyageur immobile (Les habits noirs) ; Django (In-8) et six recueils de nouvelles dans lesquelles il se met en scène, avec ses angoisses, ses fragilités, souvent dans le contexte de l’entreprise où sont épinglés les contresens et les stupidités générés par le milieu professionnel : Souffrir à Saint-Germain-des-Prés ; Elles sont folles de mon corps ; Bonjour, je suis ton nouvel ami ;  Un jour je serai Latin lover ; J’aurais voulu être un type bien ; Le coup du sombrero,tous les six publiés à l’Atalante.
- bandes dessinées : Quand j’étais star avec Peyraud (Casterman), La guitare de Bo Diddley avec Chauzy (Casterman) ; Happy Slapping (Casterman) avec Peyraud
- images : La route de Modesto ( Biro) avec Julien Magre ; 
- romans jeunesse : Menaces dans la nuit(Syros) ; La cavale des Petits Poucets (id.), Rock machine (id.) ; Les Doigts rouges (id.) ; Couleurs primaires (In-8)
- participation à des collectifs : Ostende, au bout de l’est (Le bec en l’air) ; Jazz me blues(Moisson rouge) ; London calling (Buchet-Chastel) ; Paris noir (Asphalte 2010)
Ses romans, novelas et nouvelles noires se déroulent dans un univers impitoyable, sombre, où les protagonistes sont le plus souvent perdants. Dans ses nouvelles « autobiographiques », entre vie familiale, vie personnelle et boulot, Marc Villard promène un regard acéré : des coups d’épingle dans le vif ! Sincère mais rusé. Et bourré d’humour.
www.marcvillard.net